Qui perçoit les allocations familiales en cas de séparation ?

Le droit aux prestations familiales (allocations familiales elles-mêmes et autres prestations) est en principe reconnu à une personne : la personne qui assume les soins effectifs et permanents de l’enfant.

En cas de divorce, le bénéficiaire est donc le parent avec lequel l’enfant vit (article R.513-1 du Code de sécurité sociale).

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En cas de résidence alternée, les allocations familiales peuvent être partagées entre les parents (article L.521-2 du Code de la sécurité sociale.

Dans ce cas, si les parents n’ont pas désigné un seul bénéficiaire, ils sont tous deux reconnus comme bénéficiaires ; ils peuvent également faire une demande conjointe à cet effet (article R.521-2 du Code de la sécurité sociale).

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Les allocations dues à chaque personne sont égales au montant des allocations dues pour le nombre total d’enfants à charge, multiplié par un coefficient résultant du rapport entre le nombre moyen d’enfants et le nombre total d’enfants (article R.521-3 du Code de sécurité).

Le nombre moyen d’enfants pour chaque ménage est obtenu en additionnant le nombre d’enfants à charge dans les conditions suivantes : Chaque enfant en résidence secondaire compte pour 0,5 ; les autres enfants comptent pour 1.

Le nombre total d’enfants pour chaque ménage est obtenu en additionnant le ou les enfants vivant dans une autre résidence et, le cas échéant, les autres enfants à charge ?

En revanche, les prestations autres que les allocations familiales ne peuvent pas être partagées, les parents doivent s’entendre sur qui les recevra.

En cas de désaccord, si un jugement désigne le destinataire de ces services, ceux-ci sont payés à la personne désignée.

Dans le cas d’une prestation sous condition de ressources, en cas de divorce ou de séparation, seules les ressources sont prises en compte par le parent qui conserve la garde de l’enfant au cours de l’année civile de référence.

En d’autres termes, si l’un des parents est laissé seul pour élever ses enfants, la famille Le fonds d’allocation ne tient pas compte des revenus de leur ex-conjoint au cours de l’année de référence.

Allocation de soutien familial : Une personne séparée de l’ancien conjoint qui n’est pas en mesure de payer une pension alimentaire ou qui se soustrait volontairement à son obligation peut demander l’allocation de soutien familial.

Le revenu de solidarité active, le parent seul qui remplit les conditions suivantes, peut en bénéficier :

  • assumer le fardeau réel et permanent d’un ou de plusieurs enfants seuls, pendant une certaine période de temps, ou être enceinte et avoir effectué la déclaration de grossesse et les examens prénataux ;
  • Avoir de faibles revenus au sens de l’article L.262-2 du Code d’action social et familial ;
  • Avoir fait valoir ses droits à pension alimentaire dans les quatre mois suivant la demande de R.S.A.
  • S’engager sur un chemin d’intégration, condition requise pour les destinataires non remplis et dont les ressources sont inférieures à la somme forfaitaire du R.S.A.

Le montant les fonds reçus varient selon que la personne concernée dispose ou non de ressources.

N.B. Le conditionnement des prestations familiales fait l’objet de fréquentes modifications législatives, il est nécessaire de vérifier systématiquement les dernières dispositions applicables à cet effet.

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